Yoann SANTIN
Je m’appelle Yoann Santin, j’ai 30 ans et je viens de Corse (Porto-Vecchio). J’ai effectué ma licence de biologie cellulaire, dont une année (L3) en échange bilatéral avec l’Université de Montréal (Canada), et mon master de microbiologie, biologie végétale et biotechnologie à la faculté des Sciences de Luminy (Aix-Marseille Université). J’ai effectué ma thèse sous la direction du Dr. Eric Cascales au Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Macromoléculaires (Institut de Microbiologie de la Méditerranée) où je me suis intéressé à une arme bactérienne, le système de sécrétion de type VI, qui peut être assimilée à une nano-arbalète permettant d’injecter des effecteurs toxiques dans des cellules cibles. Plus particulièrement, j’ai mis en évidence le mécanisme moléculaire permettant de contrôler la taille de cette arbalète dans la bactérie afin de tuer ses cibles de manière efficace. Je poursuis mes travaux en post-doctorat dans le laboratoire du Pr. Géraldine Laloux à Bruxelles (Belgique) où j’étudie le cycle de vie d’une bactérie prédatrice, Bdellovibrio bacteriovorus, qui a la capacité d’entrer à l’intérieur de ses proies pour se nourrir et croître. Mon post-doctorat aura pour but de mettre en évidence les déterminants moléculaires chez la bactérie proie qui promeuvent à la fois le processus de prédation mais également la croissance intracellulaire du prédateur. Il est important de noter que cette bactérie pourrait être utilisée comme alternative aux antibiotiques du fait de sa capacité à se nourrir de pathogènes humains résistants aux antibiotiques tels que les Escherichia coli pathogènes, Pseudomonas aeruginosa, ou encore Klebsiella pneumoniae.